LE CONTEXTE DANS LA ZONE DE PROJET

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Au niveau local, dans les zones péri-urbaines de Dhaka et Chittagong, le chômage est deux fois plus élevé que dans le reste du pays car beaucoup de Jeunes et leurs familles se rapprochent des grandes villes pour avoir la chance de trouver un emploi qui assure leur avenir autrement que de travailler à la pérennisation des terres familiales dans les campagnes. Ces Jeunes ne sont pour la plupart pas qualifiés et se trouvent dans une situation très précaires, poussant les jeunes filles en particulier à se marier très jeunes avant 18 ans. Ce dernier phénomène fait d’ailleurs l’objet d’une sensibilisation du staff local auprès des jeunes filles. Le but est que ces jeunes filles prennent suffisamment confiance en elles afin de mettre à profit le diplôme obtenu par Solinfo avant de se précipiter vers le mariage qui continue de constituer pour elles un refuge avec un mari qui assurera les revenus du ménage.

En proposant des formations qui ont lieu dans leur quartier ou même dans le centre qui les accueille pour leur scolarité, Solinfo vient s’inscrire dans le dispositif suivant :

• le projet national « Digital Bangladesh », l’Etat a développé de nombreux Centres de formation à la bureautique. Toutefois, ces formations sont payantes et sont concentrées dans les grands centres urbains excluant de facto les populations démunies

• Programmes de réduction de la pauvreté et des inégalités mis en action par nos partenaires accueillent les Centres de formations.

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DIFFICULTES ET PERSPECTIVES IDENTIFIEES

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La corruption est le principal problème contre lequel il faut lutter. L’intervention de Solinfo permet de s’en prémunir :

• Par une administration rigoureuse qui détourne les tentatives de certains

• Les visites d’évaluation par Solinfo et TDHF AL 68 qui apportent un soutien à l’action de la Country-manager et renforce son autorité

• Assurer la bonne réalisation des actions

L’équipe locale et les missions d’évaluation permettent d’assurer que les conventions de partenariat soient respectées et donc que les moyens alloués aillent bien aux bénéficiaires ciblés. Il en va également des partenariats avec les entreprises locales en recherche de certitudes concernant la bonne utilisation des dons.

Transformer le modèle actuel vers plus d’autonomie. Pour l’instant, le projet n’est pas autosuffisant même si cela évolue dans le bon sens. Sans notre action, les Centres fermeraient un à un, faute de moyens et de contrôle. Une réflexion est en cours afin de changer de modèle de fonctionnement issu des paradigmes qui ont prévalus il y a 15 ans mais ne sont plus d’actualité.

Les bilans des trois dernières années nous confortent dans cettevoie d’accompagnement. Le nombre de jeunes employés et lavalorisation de plus en plus importante du diplôme, renforcent

l’autorité de la Country Manager, éloigne la corruption et favorise la recherche de dons auprès des entreprises locales.

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L’équipe locale réfléchit à une autonomie financière du projet localement afin de pérenniser cette action dans la durée sans nos interventions - rendre le projet perenne é conomiquement. Un partenariat avec UNICEF-Bangladesh pourrait être envisagé, les contacts ont été pris en ce sens. Le mécénat d’entreprises locales est aussi envisagé.

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Bénéficiaires indirectes du projet, elles pourraient participer au soutien financier des Centres de formation. La voie du mécénat d’entreprises locales est identifiée comme une solution de financement pérenne des Centres. Ces financements viendraient en complément des ventes de charité (ventes de vêtements données par de grandes entreprises textiles avec qui Solinfo est en partenariat). Ces ventes de charité permettent aujourd’hui un apport financier conséquent qui permet de subvenir pour moitié du budget de fonctionnement.